Région de l`Amazonie – Puerto Ayacucho

La forêt amazonienne

La forêt amazonienne, la forêt pluviale la plus célèbre du monde, couvre presque un quart du territoire du Venezuela. Cette enclave lointaine et sauvage du pays avec ses feuillages verts et un éblouissant mélange de couleurs et d’énergie, est l’habitat de plus de 680 espèces d’oiseaux qui volent entre les cimes humides des arbres. L’imposant Orénoque, le troisième plus long fleuve d’Amérique du sud, coule à travers cette région. La rivière exhibe également sa beauté incomparable, en mélangeant sa houle d’un marron sablonneux aux eaux rougeâtres de la rivière Río Negro, ce qui trace une division noire et rouge affilée, qui va d’un côté à l’autre, pour finalement fusionner dans une danse tourbillonnante.

Mais ce sont peut-être aussi ses 55 000 habitants qui font de cette région un lieu magique. Observez la diversité de la ville agitée de Puerto Ayacucho attenante, les canots en bois guidés par des Indiens des tribus Piaroa, Ye´kuana et Corripaco habillés de jeans, les villages lointains où l’espagnol est la seconde langue parlée et les mystérieux petits groupes humains qui conservent des modes de vie ancestraux et restent dans les profondeurs de la forêt vierge. Découvrez les véritables « poumons du monde », la plus grande source de vie de la nature.

Puerto Ayacucho

Puerto Ayacucho est l’axe commercial de la région amazonienne, mais aussi une ville frontalière avec la Colombie. La ville vit sous l’influence marquée des tribus indiennes qui vivent dans la zone. De plus, il existe des musées variés qui ont pour mission de présenter la vie des Indiens en Amazonie. Puerto Ayacucho est également le siège des campements pour les voyageurs qui visitent la région.

Parcs Nationaux sur notre route – Amazonas

PARCS NATIONAUX

Le Venezuela est l’un des dix pays les plus riches en biodiversité à échelon mondial. Pionniers en matière de protection de l’environnement, les Vénézuéliens disposent d’un grand nombre de lois relatives à l’utilisation et la jouissance de leurs richesses naturelles. En conséquence de ces lois, il existe 43 parcs nationaux et 22 monuments naturels (équivalant à 21 % du territoire national), deux réserves biologiques, sept refuges, et cinq réserves destinées aux animaux sauvages. Cette merveilleuse combinaison fait du pays un endroit privilégié pour le tourisme.

Le parc national Cerro Yapacana a obtenu son statut le 12 décembre 1978. Couvrant une superficie de 320 000 hectares, il est situé dans le sud du pays, au sud-ouest de la rencontre de la rivière Ventuari avec le fleuve Orénoque.

Le Cerro Yapacana, principal élément naturel du parc, constitue un relief résiduel en forme de plateau ou tepuy qui jaillit abruptement d’une pénéplaine s’étendant entre l’Orénoque et le Ventuari. Il débute à 80 m au-dessus du niveau de la mer et atteint jusqu’à 1 345 m d’altitude.

Le parc national Parima Tapirapecó a été créé dans le but de protéger d’importantes zones de la réserve de biosphère « Alto-Orinoco-Casiquiare ». Cet espace territorial contient en effet de merveilleux paysages extrêmement importants, ainsi qu’un potentiel élevé de ressources naturelles renouvelables, notamment de nature hydrique. Il s’agit du plus grand parc national du Venezuela et du cinquième à échelon mondial. Ses lieux emblématiques sont le torrent de Guaharibo, la Sierra Parima, le tepuy Mawedi et sa chute d’eau, le cerro Maturaca, les pétroglyphes du torrent d’Arata, entre autres. Parima-Tapirapecó-Tierra Yanomami : Des communautés indigènes sont établies depuis des temps immémoriaux dans ce parc national. Elles appartiennent à l’ethnie Yanomami. Ce lieu abrite la quasi-totalité de la population Yanomami du Venezuela, qui comprend 162 communautés composées d’environ 15 000 personnes.

Le parc national Duida Marahuaca a obtenu son statut en 1978. Il possède une superficie de 210 000 hectares et renferme des forêts de sempervirens, qui incluent de petites forêts, des zones arbustives et des prairies de hautes herbes, toutes propres aux tepuyes. Ses principaux attraits sont les chutes El Picure, Maraña et Wamajatada ; le torrent de El Rayao ; les pétroglyphes proches de La Esmeralda ; tous les éléments humains et environnementaux qui conduisent aux berges des rivières Cunucuma et Caño Negro. Dans le parc, il est possible de réaliser des promenades en curiaras (canots), d’observer les oiseaux, la faune et la flore, de faire de l’aviron et du canotage. Il est aussi permis de camper. Ce parc accueille plus de 200 espèces d’oiseaux (certaines uniquement présentes dans les tepuyes), sans compter que 10 % de la végétation est endémique.